Récepteurs
Voici comment les récepteurs sont classifiés en fonction de l’origine du stimulus :
- Les extérocepteurs réagissent aux stimuli de la surface corporelle : toucher, pression, douleur, température.
- Les intérocepteurs ou viscérocepteurs sont sensibles à la pression, à la douleur et aux changements chimiques internes. Parmi eux, les propriocepteurs informent sur la position des parties du corps.
Cellules gliales
Également appelées névroglie, les cellules gliales surpassent les neurones en nombre (10 fois plus) et assurent la protection de ces derniers. Ces cellules ne présentent pas les caractéristiques d’excitabilité ni de conductibilité propres aux neurones. Les types de cellules gliales sont les suivants :
- Les astrocytes, en forme d’étoiles, offrent un soutien, une protection, une nutrition et participent à la cicatrisation des neurones.
- Les oligodendrocytes forment des gaines de myéline.
- La microglie joue le rôle de macrophage dans le cerveau.
- Les épendymaires assurent l’interface entre le système nerveux et le liquide cérébrospinal.
- Les neurolemmocytes (ou cellules de Schwann) produisent la gaine de myéline.
Le neurone
Le neurone se caractérise comme une cellule « excitable » étant donné sa capacité à générer et à transmettre des signaux électriques, appelés potentiels d’action (PA), en réponse aux stimuli qu’il reçoit. Cette fonctionnalité découle de la présence de protéines spécifiques au sein de sa membrane plasmique, facilitant le passage sélectif d’ions via des canaux ioniques.
Corps cellulaire (soma)
Englobant le noyau, les composants organiques essentiels et la majeure partie du cytosol, cette structure assure la synthèse des neuromédiateurs, éléments indispensables au fonctionnement neuronal. Les dendrites et l’axone, prolongements du cytoplasme, jouent un rôle crucial en facilitant l’interaction du neurone avec son milieu environnant.
Gaine de myéline
Les axones sont parfois enveloppés d’une gaine de myéline isolante, favorisant l’accélération des signaux électriques qu’ils transportent. En revanche, les dendrites demeurent dépourvues de cette myélinisation.
💡 On peut noter une grande différence de vitesse entre des gaines non myélinisées et celles myélinisées : de 2m/s à 120 m/s.
🔴 La détérioration de la myéline peut survenir suite à des destruction auto-immunes, comme observé dans la sclérose en plaques. Ceci peut engendrer des altérations visuelles, des déséquilibres, des perturbations de coordination, des sensations altérées, des perturbations dans le langage articulé, de la fatigue, des problèmes d’incontinence, des dysfonctionnements sexuels ainsi que des déficits cognitifs et émotionnels.
💡 La substance blanche du système nerveux tire son aspect de la présence de la myéline. À l’inverse, la substance grise abrite un grand nombre de corps cellulaires et de dendrites non myélinisés.
L’influx nerveux (ou potentiel d’action)
Les membranes cellulaires possèdent une double couche lipidique où le mouvement des ions nécessite des canaux ioniques spéciaux. Les cellules musculaires et nerveuses en potentiel de repos (-70 mV) montrent une polarisation électrique. À l’intérieur, des ions et des protéines, à l’extérieur, des ions sodium Na+.
L’activation des canaux ioniques via stimulus crée un potentiel gradué, changeant temporairement la polarisation. Si la polarisation atteint le seuil d’excitation (-55 mV), les canaux voltage-dépendants s’ouvrent, générant un potentiel d’action. Ce processus rapide (1 à 2 ms) comprend :
Une phase de dépolarisation
Une phase de repolarisation
Une période réfractaire (hyperpolarisation)
💡 Peu importe l’intensité du stimulus, la dépolarisation ne dépassera pas + 40 mV.
La synapse
La synapse est une jonction spécialisée entre un axone et une cellule cible. L’information se transmet de manière unidirectionnelle de l’axone pré-synaptique à la cellule post-synaptique via la libération de neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs se lient ensuite aux récepteurs spécifiques présents sur la membrane de la cellule post-synaptique, déclenchant ainsi des réponses électriques ou chimiques dans cette cellule.
Cette communication intercellulaire permet la transmission rapide et sélective des signaux nerveux, jouant un rôle essentiel dans les fonctions cognitives, motrices et sensorielles du système nerveux.
📌 Résumé :
Récepteurs, divisés en extérocepteurs et intérocepteurs, qui réagissent respectivement aux stimuli de surface et internes. Les cellules gliales (astrocytes, oligodendrocytes, microglie, épendymaires, neurolemmocytes) assurent la protection neuronale. Les neurones, excitable et conducteur, génèrent des potentiels d’action par des canaux ioniques. La synapse facilite la communication cellulaire via des neurotransmetteurs.